Prenez une bande de copains, toujours prêt à enfourcher une moto avec un sac sur la selle et deux sacoches bien pleines, en proie à une folle envie de partager un voyage dans un décor montagneux et viroleux à souhait. Vous avez la recette de la Transpyrénéenne 2020 by V7 & Cætera.
La descente depuis la Bretagne jusqu’au Pays Basque, en prenant le bac sur la Loire puis le bac de Gironde avait déjà ce goût de l’aventure. Les petites départementales, la météo clémente et les belles rencontres ont fait le reste.
Après une nuit passée à Anglet, dans la forêt du Pignada, victime d’un incendie quelques jours auparavant, ça y est, on attaquait la Transpy, notre Transpy, la Vraie !
Le Pays Basque, ses potoks au bords de la route, ses verdoyantes estives parsemées de brebis, le col d’Ispéguy, la vallée des Aldudes, d’Iraty puis d’Osso s’offraient enfin à nous. Nous étions déjà au Somport filant vers l’Espagne et sa majestueuse gare de Campfranc.
Un bref passage dans le Val d’Aran et un « café solo » plus tard, nous étions de retour en France pour attaquer les Hautes Pyrénées et ses mythiques cols.
Il nous restait plus qu’à dérouler vers le Pays Catalan pour plonger ensuite vers les Pyrénées Orientales. La Méditerranée s’offrait à nous. Enfin presque car il était, hélas, temps de penser à rentrer.
La route du retour fait aussi partie du voyage alors, quelques pépites sur le chemin et la remontée vers notre Bretagne sera moins dur. Les Montagnes Noires, les Gorges du Galamus et son prieuré, le vignoble de Gramat feront l’affaire. Nous filons en direction de Cahors pour atteindre avant la nuit le relais de Pasturat à Arcambal heu ! à Pasturat. C’était sans compter sur une pluie nourrie par de gros nuages, ayant repéré des Bretons, et qui ne voulait plus nous lâcher. Pensée émue pour tous ceux qui ont un jour, perdu leurs … tenues de pluie en route !
Une merveilleuse soirée passée chez Jacques et Anne-Marie en compagnie de marcheurs, en proie à d'autres quêtes, sur les chemins de Compostelle et une nuit bien au sec, nous entamions notre dernière ligne droite ; cap sur la Celtitude…
C’était sans compter sur Jean-Michel qui nous a accueilli, logé et nourri pour ajouter une dernière soirée à notre voyage et, accessoirement, raccourci un peu l'étape du jour.
Pour diverses raisons, trois de nos compagnons n’ont pas pu participer à cette aventure. On vous rassure, ils étaient bien là par la pensée tout au long de notre périple. C’est promis, l’année prochaine, on vous emmène tous.
¿ O ? ¡No importa, siempre que esté en algun lugar con V7 y Cætera!