2022

Un objectif muséographique dans le Calvados, près des plages du débarquement, une envie de revisiter le Cotentin sur sa côte Ouest et vous avez le fil conducteur d’un projet de road-trip.
Ajoutez à cela une restauration irréprochable et un accueil plus que chaleureux vous finaliser une organisation sans faille pour un weekend réussi.
Après s’être retrouvé à Pontorson, frontière naturelle entre la Bretagne et la Normandie, le café « de la Baie » ayant réchauffer les corps, nous filons vers Avranches sous un grand soleil pour y déjeuner.
La famille Montagü, n°1 de la restauration sur la place nous avait concocté un déjeuner « on demand », le tout servi au « 49 ».
Nous filons, en ce début d’après-midi ensoleillé sur la côte Ouest pour admirer les cabanes de Gouville. Les couleurs chatoyantes des toits de tôle de ces abris de plage aux murs blancs, piquées là parmi les oyats et les graminées sur le cordon dunaire tranchent avec le bleu du ciel et de la mer tachetée de parcs à huitres. La dégustation, ce sera pour une autre fois. Port Bail nous attend déjà.
Ce havre a vu quelques-uns parmi nous venir s’y échouer stricto sensu. V7 & Caetera c’est aussi des navigateurs au long cours sur les mers. A tel point qu’un pantalon « ciré » Cotten en cas de pluie n’effraie personne ; fût-il jaune pétant.
Le soir arrivant encore tôt à cette période de l’année, la fraicheur du crépuscule aidant, nous décidons, vu le soleil bien bas sur l’horizon, de rallier l'Auberge de Jeunesse de Cherbourg, terme de notre étape journalière.
Les « Auberges de Jeunesse » ont ce pouvoir magique de mêler les générations et les voyageurs. Le lieu est propice à se remémorer des aventures passées et à fomenter de nouveaux plans pour de nouvelles destinations. Demain nous filerons sur la côte Est du Cotentin, là où le trait de côte se pare de sombres sentinelles de béton ; vestiges du carnage qui se déroula, il y a maintenant plus de 77 ans sur la zone intertidale des plages du Calvados … La liberté était sans doute à ce prix.
Plein de nostalgie, tendre cette fois, et de joie de vivre, le gardien de la « Station 70 » alias « musée d’Osmanville » nous aura fait visiter son antre hétéroclite, issu d’une longue tradition familiale de collections d’objets en tout genre. Au musée, comme aux fourneaux, la famille Le Gleuher excelle. Nos papilles s’en souviennent. Un bœuf Bourguinon revisité au cidre mérite au moins 3 étoiles au Pirelli.
Cette journée nous en a laissé toute une constellation dans les yeux. A moins que ce n’était que les gouttes de pluie normande qui ont ponctué nos visières, tout au long de trajet retour en Bretagne. Des moments simples et heureux comme on les aime avec V7 & Cætera !